« Le Benchmarking : de quoi parle-t-on ? », Interview d’Alain BARONI, Pdg de FRAMATECH

30 janvier 2025, Marseille

Nous sommes ravis de vous présenter notre spécialiste en Benchmarking, M. Alain Baroni .

Nous avons eu le plaisir d’échanger avec lui sur ce sujet, dans la cadre de notre formation « La méthode du Benchmarking », et nous vous partageons l’interview ci-après.

1.       Présentez-vous en quelques lignes :

Je dirige la SA FRAMATECH depuis 2002, avec un fort héritage transmis par François BUS, qui est l’auteur, dans les années 90, de « La méthode du coût asymptote instantanée : Calcul du prix de revient le plus bas ». Depuis plus de 20 ans, sur ses traces, j’accompagne les entreprises industrielles et/ou j’anime des formations apportant méthodes, agilités et réflexions en performance industrielle, compétitivité, en France et à l’international. La méthode du benchmarking en fait partie !

J’ai repris la méthode à mon compte dans les années 2000 avec l’aide d’un ancien Directeur Qualité de Texas Instrument à Villeneuve Loubet (près de Nice). Elle m’a toujours apporté une manière de penser des solutions en dehors des méthodologies « classiques » de résolution de problèmes. L’originalité, aidant la différenciation, la création d’un avantage décisif !

2.      Pourriez-vous définir la méthode du benchmarking et rappeler ses objectifs ?

Historiquement, la méthode du benchmarking vient de XEROX dans les années 80-90 qui a cherché à connaître et comprendre les « meilleures pratiques » de ses concurrents puis d’asseoir la méthode comme « un processus d’amélioration continue de produits, services & méthodes par rapport à ceux des concurrents ou des partenaires les plus sérieux ou des organisations reconnues comme leaders ou chefs de file ».

Rappelez-vous aussi de Laurence Parisot, en 2007, alors Présidente du MEDEF. Elle exhortait les entreprises françaises à se « benchmarker » !

Chez FRAMATECH, nous avons ancré le benchmarking comme une démarche de maîtrise et de réduction des coûts, s’appliquant à de nombreux sujets industriels (diminution du taux de rebut ou des temps de cycles, coûts de non-qualité, stocks, …). Le principe étant que dans une même industrie, les acteurs déploient les mêmes méthodes, les mêmes organisations, les mêmes machines, rencontrent les mêmes problèmes,… Le benchmarking permet d’aller voir ailleurs, dans des secteurs différents ce qui se fait de mieux ! En cela, la démarche ne souffrira pas la comparaison puisque les entreprises de secteurs différents ne seront pas concurrentes entre elles. Il est alors possible de comparer des processus, des fonctions contributives, des organisations de services de départements.

Souvent, je rappelle que si une question commence par « Comment améliorer … », « Comment réduire … » , alors nous pouvons envisager une démarche de benchmarking !

Et ainsi, ne pas confondre avec les questions qui commencent par « Qui ?, Quand ?, Quoi ?, Où ?… « , qui relèvent des études comparatives uniquement.

Les objectifs d’une mission de benchmarking sont de mettre en évidence des leviers significatifs d’amélioration en se comparant aux meilleures pratiques.

Si je devais résumer la démarche, je citerais :

  • Bien définir le périmètre, l’évaluer
  • Choisir des benchmarks & obtenir leur adhésion
  • Se comparer, analyser les écarts de performance
  • Adopter et adapter dans son organisation, les solutions observées

3.       Quelles sont ses exigences et enjeux de cette méthode ?

Je dis toujours qu’une démarche de benchmarking est une démarche de gentleman ! Les organisations que je mets autour de la table, rappelant qu’elles sont non-concurrentes entre elles, sont dans le partage des « best practices », la transparence et la volonté collégiale de détecter des sources d’amélioration.

Il est crucial de bien se préparer (périmètre, mesures,…), et bien choisir ses benchmarks. C’est pour cela qu’il est recommandé d’être accompagné dans cette démarche.

Les nouvelles règlementations, technologies accélèrent les mutations des entreprises : RSE, décarbonation, intelligence artificielle, cybersécurité, … sont autant de nouveaux sujets qui ne craignent pas la comparaison !

4.       Quels sont les points forts de la formation que vous animez chez FRAMATECH ? A qui la recommandez-vous ?

La méthode suit une démarche séquentielle, … les fameuses 10 étapes du benchmarking ! Nos points forts sont dans tous les exemples et les situations vécues ces 20 dernières années et l’apport de logiques de réflexion apportant des sources d’innovation, des avantages compétitifs sérieux, …

Une demi-journée est d’ailleurs consacrée à un atelier de mise en situation pour challenger les stagiaires. Ces derniers peuvent également me soumettre un sujet d’actualité que nous traiterons en direct.

Par exemple, nous recrutons actuellement des PMI et ETI de la région grenobloise pour une démarche de benchmarking autour du « Techno push », autrement dit : « Comment mieux vendre son innovation en interne ? ». Dans ce cas, nous allons travailler avec des services R&D, R&T.

Finalement, tous les métiers de l’entreprise peuvent être concernés, mais une démarche de benchmarking se réalise souvent en équipe car plusieurs départements/services peuvent être acteurs d’un processus.

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